A peine leur bac en poche, les jeunes subissent le discours habituel du monde du recrutement, toujours aussi étroit et normatif : ne faites pas d’études intéressantes, ne vous attendez pas à un métier enrichissant et évitez de perdre votre temps sur les bancs de la fac.
Souvenez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps. Un grand patron nous expliquait dans un livre que la fac de lettres, c’était en fait super, et qu’il fallait que les entreprises s’ouvrent à des profils différents, moins formatés. « Pas par altruisme mais simplement parce que la diversité des profils crée l’innovation », expliquait-il dans une interview au Monde.
A l’initiative donc de Serge Villepelet, président de PwC en France, l’opération Phénix a été créée en 2006 pour transformer l’étudiant de lettres et sciences humaines, ce lépreux des recruteurs, en une future recrue à haut potentiel d’employabilité, ou quelque chose dans le genre